La région de l’Océanie est à la fois continuum et fragments. Du point de vue géolinguistique, les langues océaniennes appartiennent en effet à la branche orientale de la famille des langues austronésiennes. En parallèle, les collectes de données linguistiques sur le terrain mettent en exergue une diversité foisonnante tant sur le plan typologique que sur le plan de la vitalité linguistique (cf. l’Atlas des langues en danger dans le monde de l’UNESCO, Moseley 20103). Œuvrer à comprendre ces phénomènes linguistiques appelle à décloisonner la recherche, à innover dans les démarches adoptées et, in fine, à intégrer la polysémie dans la conceptualisation de l’objet «langue». L’équipe de recherche ERALO s’inscrit dans cette dynamique critique.

 

Chaque conception implique des champs d’action définis au prisme des attentes et des enjeux contemporains. En effet, les chercheurs membres de l’équipe travaillent en synergie pour décrire, documenter, faire (re)connaître et valoriser les langues et sociétés océaniennes.
L’objectif fédérateur, en cohérence avec le contrat d’établissement et contrat de site 2017-2022 de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, est d’accompagner les contacts, les échanges, les conflits et les bouleversements tout autant inhérents à l’histoire des sociétés océaniennes qu’ils en dessinent le devenir.

Réglement intérieur de ERALO (2017)