Les langues dans la ville fait référence à un ouvrage de confrères qui interroge le rôle de l’école, des institutions et des associations dans la connaissance et la reconnaissance des langues, la transmission familiale, le rôle identitaire de la langue, mais aussi la langue facteur d’exclusion ou d’intégration. Programme de recherche interdisciplinaire (sociolinguistique, sémiologie, ethnomusicologie, arts océaniens, anthropolinguistique) s’articulant autour des questions sociolinguistiques suivantes : Comment se rencontrent les diverses langues en présence à Nouméa ? Comment entrent-elles en contact ? Comment les locuteurs les utilisent ? Que disent-ils de ces contacts (métissages) linguistiques ? Quels sont les liens entre les langues dans les créations artistiques ? Les dynamiques sont-elles plus inclusives ? Existe-t-il un « parler multilingue » caractérisant la scène artistique nouméenne ? Le français, seule langue véhiculaire, mais aussi langue « seconde » est intégré aux pratiques plurilingues selon des modalités qui restent à décrire. Quel(S) point de vue sur la diversité linguistique ? Comment la cartographier ? Où la diversité linguistique est-elle valorisée ? Reconnue ? Audible ? Entendue ? Visible ? Dans quels espaces ? Quelles mises en mots, en images et en voix ? Qu’expriment et que chantent les Nouméens ?